Les Gathas

En m’éveillant

M’éveillant, je souris,
mes 24 heures sont toutes nouvelles,
je fais le vœu de les vivre pleinement
et de poser sur le monde, les êtres et sur moi-même
les yeux de l’amour.



Prenant une douche

Ni naissance ni mort,
ni avant ,ni après.
Je reçois et transmets
ces merveilleux enseignements.



En ouvrant le robinet

L’eau descend des hauteurs de la montagne
L’eau monte des profondeurs de la terre
L’eau coule miraculeusement jusqu’à nous.
Ma gratitude envers elle est débordante.



Me lavant les mains

L’eau coule sur mes mains,
je l’utiliserai  avec respect
et reconnaissance
pour préserver notre précieuse planète.



Se regardant dans le miroir

La pleine conscience est un miroir
qui reflète les quatre éléments.
La vraie beauté vient d’un cœur aimant,
La vraie beauté vient d’un esprit ouvert ;



En me rasant

Mon visage et mon cœur sont rajeunis.
Une source de paix et de bonheur
jaillit de mon corps tout entier ;



En m’habillant

(version 1)
 Ayant des vêtements à porter pendant les quatre saisons
Je ressens beaucoup de gratitude
 Envers les tisserands et les couturiers.
 Puissent tous les hommes avoir de quoi se vêtir.
 
(version 2)
 En m'habillant dans la dimension ultime
J'embellis mon corps et mon environnement.
 Ensemble avec la rivière et la montagne,
 Nous bâtissons la Terre Pure à notre portée.



Revêtant la  veste de l’Inter-Etre

Revêtant cette veste,
je fais le vœu de cultiver la liberté,
d’apporter de la joie au monde le matin
et de soulager la souffrance l’après-midi.



Regardant mon assiette avant de manger

Tous les êtres luttent pour survivre sur cette planète
Que chacun d’entre eux ait suffisamment à manger ;



Commençant à manger

  • 1ère bouchée : J’essaierai de semer la joie autour de moi
  • 2ème : Je m’efforcerai de soulager la souffrance
  • 3ème : Je me réjouirai du bonheur des autres
  • 4ème : Je pardonnerai les torts qu’on me cause


En allumant une bougie

En allumant cette bougie,
j’offre la lumière à une infinité de Bouddhas.
Une belle pensée suffit à illuminer
Le monde entier ;



En prenant le thé

Cette tasse de thé entre mes mains
est remplie de ma pleine conscience.
Mon corps et mon esprit s’établissent
Dans l’ici et le maintenant .



Méditation de l’étreinte

Je suis là pour toi.
Je sais que tu es là vivant (e)
et j’en suis très heureux.



En démarrant la voiture(1)

En démarrant la voiture,
Je sais où je vais ;
Je ne fais qu’un avec la voiture ;
Quand elle va vite, je vais vite ;

En démarrant la voiture(2)

En démarrant la voiture,
Je sais où je vais ;
Je fais un avec la voiture,
quand elle va vite, je vais vite aussi
Je prends soin de moi et de mon énergie
Pour bien pratique la voie.



Laver la vaisselle

Laver la vaisselle, c’est comme donner un bain à un bébé Bouddha ;
Le profane est le sacré.
L’esprit de tous les jours est l’esprit du Bouddha ;



En m’asseyant

Assis ici sous l’arbre de la Bodhi,
Mon corps est stable,
Ma pleine conscience inébranlable.



En m’asseyant pour méditer

Assis calmement ,
je sais que la Terre Pure du Bouddha est là
ici et maintenant.
Je laisse Bouddha respirer en moi.



En prenant la posture assise

Dans la posture du lotus
S’épanouit la fleur de l’humanité.
La fleur d’Udumbara d’autre fois
répand encore son parfum.



En allumant l’ordinateur

En allumant l’ordinateur,
Mon mental touche ma conscience du tréfonds .
Je suis déterminé à transformer mes énergies d’habitudes,
et à développer ma compréhension et ma compassion ;



En prenant le téléphone

Les mots parcourent des milliers de kilomètres ;
Tu es loin, mais en même temps
 tu es là près de moi, en moi.
Puissent mes paroles être un joyau



Calmant ma respiration

J’inspire je me calme,
J’expire je souris
Je m’établis dans le moment présent
unique et merveilleux ;



Saluant une personne

Un lotus pour toi
Bouddha en devenir ;



En balayant

Comme je balaie avec soin
Le sol de l’Eveil,
Un arbre de compréhension
Surgit de terre.



Dans les escaliers

Montant ou descendant les escaliers,
Mes pas sont doux et légers.
Quand j’entends mes talons claquer,
Je sais que je ne suis pas encore arrivé.



Aux toilettes

Pur ou impur, croissant ou décroissant,
Peu importe
Dans le regard de l’Inter-être tout est sacré
La terre pure est ici.



Nettoyant les toilettes

Que c’est merveilleux de ranger et de nettoyer !
Mes actions se purifient jour après jour.



En urinant

Urinant dans la dimension ultime
quel échange merveilleux !
Tout inter-est dans cette vie,
il n’y a ni trop, ni trop peu.



En invitant la cloche à sonner (1)

Corps et esprit en parfaite harmonie,
Je vous envoie mon cœur par le son de cette cloche,
Que tous les êtres vivants qui m’entendent
Sortent du monde de l’oubli, de l’anxiété, et de la souffrance
Qu’ils se libèrent enfin et touchent la paix présente en leur cœur

En invitant la cloche à sonner (2)

Que le son de cette cloche pénètre profondément dans le cosmos,
Jusqu’aux régions lointaines dominées par la peur et les ténèbres.
Que tous les êtres vivants puissent entendre la voix de l’Eveillé.
Que toute peine quitte leur âme ; Que la fleur de la compréhension éclose dans leur cœur
Et que tous transcendent la souffrance et la mort.



En écoutant la cloche (1)

Ecoute, écoute, !
Ce son merveilleux
Me ramène à ma vraie demeure.

En écoutant la cloche (2)

Au son de la cloche,
je sens en moi les afflictions se dissoudre peu à peu ;
Mon esprit est calme, mon corps détendu.
Un sourire nait sur mes lèvres.
Concentré sur le son de la cloche,
je respire en pleine conscience
et reviens à ma vraie demeure.
Dans le jardin de mon cœur,
la paix éclot comme une fleur.



En jardinant

La Terre me donne la vie,
me nourrit,
puis me reprend avec elle.
La naissance et la mort sont présents dans chaque respiration.
Elles sont aussi incalculables que les grains de sable ;



En coupant une fleur

Puis-je te cueillir petite fleur
don du ciel et de la terre ?
Merci chère bodhisattva
de rendre la vie si belle.



En allumant la lumière

L’oubli est ténèbres
La pleine conscience est lumière
La pleine conscience me rend vivant
La pleine conscience éclaire le monde



En ouvrant la fenêtre

Par la fenêtre je contemple
 le corps du Dharma.
Que la vie est merveilleuse !
Attentif à chaque instant,
ma conscience est claire
comme un fleuve tranquille



En Marchant

Quand je marche sur ce Chemin,
Mon cœur est en paix.
Mes pieds embrassent la Terre
Et mes yeux embrassent le Ciel



En me promenant (1)

En me promenant dans la dimension ultime,
Je te tiens la main cher Bouddha.
Nous retournons sur le même chemin
Depuis la nuit des temps et pour toujours ?

En me promenant (2)

L’ esprit se perd en mille et unes pensées, mais je marche en paix sur ce beau chemin ;
A chaque pas souffle un vent léger,
A chaque pas une fleur éclot



A chaque instant du jour

Penser à rien
Juste être bien
Avec moi-même
Dans ce corps que j’aime ;



Avant de dormir


En me reposant dans mon lit,
je souhaite que tous les êtres vivants
soient en sécurité dans leur corps
et en paix dans leur esprit .

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